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Berriat-Vercors : un dialogue constructif

Un chantier comme celui de l’A480 génère des interrogations. Et c’est bien normal ! Le 7 mai dernier, une réunion publique s’est déroulée au cœur du quartier Berriat-Vercors. Les habitants ont répondu présent, les intervenants aussi…

Prêts pour les échanges

Toutes les chaises étaient occupées pour cette deuxième réunion de l’année. De nombreux habitants s’étaient déplacés, en quête d’informations et de précisions. Les discussions entre voisins allaient des actualités locales et nationales à l’échange d’opinions sur le projet A480 – Rondeau. Le débat était animé par Pierre-Luc Chambon, délégué à la ville pour la démocratie locale.

Vincent Fristot, adjoint à la ville de Grenoble pour l’habitat et la transition énergétique, Ludovic Bustos, vice-président de Grenoble-Alpes Métropole chargé des espaces publics et de la voirie et Christophe Labbé, conducteur d’opérations en charge du projet d’aménagement A480-Rondeau pour AREA se sont succédés au micro. Les premiers ont rappelé leurs positions et leur action ; le troisième a présenté le contenu global de ce programme essentiel pour l’agglomération avant de faire un focus sur les points relatifs au secteur concerné.

Une prise en compte globale

Un propos en trois parties : la qualité de vie, la fluidification de la circulation et l’intermodalité.

Car en effet, au-delà des objectifs consistant à faciliter les échanges économiques locaux ou avec d’autres territoires, à fluidifier les déplacements locaux et de transit, les maîtres d’ouvrage du chantier (AREA et la DREAL) ont intégré la prise en compte des souhaits et des attentes des riverains pendant et après les travaux.

Plusieurs thèmes ont été évoqués : le nouveau pont du Vercors, avec sa circulation dans les deux sens et sa configuration tournante semblable à un vaste rond-point ; les berges du Drac où l’on pourra bientôt se promener – leur végétalisation et leur biodiversité – ; mais également les protections acoustiques d’une hauteur plus importante et d’une longueur de 6 km au lieu de 900 m actuellement.

Les questions du public ont été nombreuses. Elles ont entre autres donné l’occasion de rappeler qu’aucun péage ne sera ajouté, que la biodiversité sera préservée et que la revégétalisation après travaux sera assurée (3 arbres replantés pour un arbre coupé).