L’aménagement de l’A480 apporte une amélioration considérable pour l’environnement par rapport à l’ancienne infrastructure. Le trafic plus fluide permet de réduire les consommations d’énergie et les rejets de polluants. Surtout, l’A480 se voit dotée d’un dispositif d’assainissement composé de 12 bassins enterrés.

Plus de fluidité, moins de trafic de report

La pollution de l’air par les véhicules est maîtrisée. Les deux verrous aux extrémités de l’aménagement limitent l’augmentation du trafic. L’élargissement de l’autoroute renforce la fluidité. Les ralentissements sur l’autoroute sont ainsi moins nombreux, diminuant les consommations et les rejets de polluants. La limitation de vitesse à 70 km/h apporte également un gain écologique.

Les trafics de report dans les quartiers limitrophes de l’autoroute sont moins nombreux et la circulation y est également plus fluide. Là aussi, la qualité de l’air local se voit améliorée et les rejets de polluants atmosphériques diminuent.

Une ressource en eau protégée

Sur le linéaire aménagé par AREA, 17 bassins d’assainissement ont vu le jour. Douze d’entre eux ont été réalisés sous l’infrastructure et sont totalement intégrés et invisibles.

Jusqu’à présent, cette autoroute des années 60 ne disposait pas de système de traitement des eaux. Désormais, les eaux de ruissellement et les pollutions accidentelles en voirie seront stockées dans ces nouveaux bassins. Pour les eaux de ruissellement, elles suivent la décantation classique avant d’être rejetées, propres, dans le milieu naturel. Pour les pollutions accidentelles, AREA a mis en place un système de fermeture des vannes, commandé intégralement à distance depuis le poste de commandement d’AREA. Activé, il permet de piéger les polluants et d’effectuer le traitement des eaux si cela est nécessaire.

L’enrobé drainant choisi pour le revêtement des chaussées de l’A480 améliore également l’infiltration de l’eau vers les caniveaux de collecte, puis vers les bassins de traitement.

Les eaux du Drac verront ainsi leur qualité s’améliorer et les rejets de polluants dans l’environnement diminueront.

Création de zones humides et d’habitats pour la faune

Au sein des infrastructures réalisées, AREA a intégré les besoins en gîtes des espèces qui peuplent les berges du Drac. Sur 7 km, notamment dans les gabions du bord de l’autoroute, des nichoirs et des hibernacula ont été créés pour accueillir différentes espèces d’oiseaux, chauves-souris ou encore insectes ainsi que des petits mammifères.

AREA a également mené plusieurs opérations de compensation à proximité de l’agglomération.

À la Boisse, au nord de Grenoble, et à Montbonnot, au sud, des opérations ont été réalisées pour restaurer, étendre ou créer des zones humides. Des espaces de cultures intensives ont ainsi été transformés pour laisser la place à une exploitation agro-environnementale adaptée (fauche de prairies, éco-pâturage).

Dans le bois de Gélinot, à Noyarey, AREA a financé des travaux de gestion du boisement pour limiter les espèces invasives et restaurer l’écoulement des eaux. Les opérations ont été menées à l’aide de chevaux de trait pour préserver l’environnement. Les autres essences d’arbres vont pouvoir ainsi coloniser à nouveau cet espace.

Toutes ces mesures et ces aménagements apportent des lieux d’habitat à différentes espèces et favorisent la biodiversité floristique.