« Quand on a fait des études de bruit, on a été un peu surpris de constater les niveaux sonores aussi importants que subissaient les riverains de la rive gauche du Drac »

rappelle Christophe Labbé, conducteur Opérations Grands Projets pour le réseau APRR et AREA. Il était alors nécessaire de faire des écrans acoustiques pour préserver les communes limitrophes au cours d’eau.

Pour Alfred Peter, l’architecte urbaniste du projet, il fallait aborder cet aménagement du point de vue des riverains et non pas uniquement de celui des automobilistes. Le choix a été fait d’arriver à recréer des parois en pierre partiellement recouvertes de végétation, à l’image des murs des vieilles bâtisses. Pour rappel, ce sont 50.000 arbres et arbustes mais aussi 5.000 plantes grimpantes qui ont été plantés dans le cadre de cet aménagement.

« Il faudra quelques années maintenant pour profiter pleinement de la végétalisation quand tout aura bien poussé »

ajoute Christophe Labbé.

Une A480 gommée et un calme retrouvé

Aujourd’hui, depuis la rive gauche du Drac, depuis les communes de Fontaine ou encore de Seyssinet-Pariset, on ne voit quasiment plus l’autoroute. Quant aux écrans acoustiques, ils atténuent pleinement le ronron quotidien du trafic. Les riverains semblent plutôt satisfaits du travail accompli, d’après des retours positifs sur les réseaux sociaux.