le saviez-vous ?

Un projet qui bénéficie à l’économie locale

Débutées mi-novembre, les opérations de plantation le long de l’A480 font travailler de façon intensive plusieurs entreprises spécialisées. Un chantier qui bénéficie entièrement à l’économie locale.

Du Dauphiné au bassin Grenoblois, des entreprises iséroises à pied d’œuvre

C’est la société Espaces Verts du Dauphiné (EVD 38), implantée à St-Martin-d’Hères, qui a été mandatée pour la réalisation de ces travaux de plantation au niveau des écrans acoustiques végétalisés du parc Vallier Catane et du stade Bachelard.
Elle est également chargée de l’engazonnement des espaces et buttes créées le long de ces écrans acoustiques du côté des parcs.
Entre la préparation des dossiers administratifs et la réalisation des plantations sur le terrain, ce contrat avec AREA aura fait travailler une dizaine de personnes sur une période de six à sept semaines, rien qu’au sein de l’entreprise EVD 38.

Il faut ajouter à cela les chantiers confiés à des sous-traitants. Par exemple, concernant celui du parc Joseph Vallier, la mise en place de la terre végétale a été réalisée par l’entreprise de terrassement Carron, basée à Champagnier. Une demi-douzaine d’ouvriers ont été mobilisés pendant une semaine sur cette opération.

Des arbres et arbustes de provenance locale

Au total, ce sont près de 500 arbres et 14.000 arbustes qui ont été acheminés pour être installés de part et d’autre des écrans acoustiques de Catane et de Bachelard : les arbres côtés parc, et les arbustes côté autoroute.
Pour se fournir, EVD 38 s’est tourné vers les Pépinières du Chuzeau, situées à La Côte Saint-André, dans la plaine de la Bièvre. Une entreprise qui a fêté en 2020 ses cent ans d’existence et qui emploie de 10 à 20 salariés selon les saisons.
Son expertise l’a conduit à sélectionner uniquement des espèces indigènes que l’on retrouve dans les espaces verts urbains et les espaces naturels de la région grenobloise et qui s’intègrent donc aisément dans l’environnement. Des espèces capables de résister aussi bien aux excès de froid que de chaleur), mais aussi, pour les arbustes plantés côté autoroute, aux projections de sel des véhicules lors des opérations de viabilité hivernale.
Parmi les espèces d’arbres sélectionnées, c’est ainsi que nous retrouvons des érables champêtres, des charmilles, des chênes chevelus, des chênes pédonculés, des merisiers, ou encore des aulnes. Concernant les 14.000 arbustes, il s’agit principalement de noisetiers, aubépines, troènes communs, merisiers grappes, sureaux, cornouillers sanguins, ou chèvrefeuilles.

« A noter que les quantités de végétaux étant très importantes, c’est une vraie plus-value sur le plan environnemental de se fournir localement car les livraisons se font sur des distances plus courtes que si les végétaux arrivaient d’autres pays. »

explique le chargé d’études chez EVD38.

Cet important chantier a constitué une vraie bouffée d’oxygène pour les Pépinières du Chuzeau confrontées, comme bon nombre d’entreprises, à une forte chute de son activité en raison des mesures sanitaires prises pour lutter contre l’épidémie de Covid-19. Les 20 à 30% de baisse enregistrés au printemps dernier ont en bonne partie été compensés à l’automne grâce aux livraisons de végétaux destinés à l’A480. Ce contrat figurera parmi les plus importants de l’année 2020 pour l’activité des Pépinières.